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Flammes jumelles ou relation toxique ?

Un beau jour et au détour d’une relation compliquée, le terme « Flammes jumelles » est arrivé jusqu’à vos oreilles : séparation, blessures d’âme, réunion, ça a fait « tilt » et l'incompréhension a trouvé un sens merveilleux…

Et si cette personne et cette notion vous ont rencontré, ce n'est très certainement pas un hasard. Toutefois, le sens réel de tout cela est peut-être différent de celui que vous croyez...



Et s'il/elle n'était pas celle que vous croyez (votre FJ) ?


Posez-vous un instant et méditez sur cette question.

Observez attentivement votre réaction.

Accueillez avec douceur ce qui se présente : écoutez le chuchotement de votre âme, même et surtout, si c’est sa blessure qui parle. Ce peut être celle qui rejette l’idée d’être rejetée et se protège en se racontant une histoire qui la rassure et qui lui plaît. Celle qui est prête à s'oublier pour retenir ce qui lui échappe. Et/ou encore celle qui a une vision injuste d’elle-même et/ou de la situation.


Dès lors qu’une relation vous heurte au silence, à l’absence, à la douleur et à l'incompréhension, ou encore à une force que vous identifiez « plus forte que vous », prenez du recul sur l’émotion qui influence vos réactions.


En effet, si elle est messagère de notre intériorité, l’émotion est mauvaise conseillère et peut déguiser une dépendance affective en conte de fées.

La prise de recul permet de se connecter à notre discernement sans qu'il soit entaché par nos émotions.

Se soi-nier


Une relation toxique est un schéma qui nous enferme : nous sommes soumis à notre blessure, et c'est elle qui conduit nos réactions (et nous fait souffrir).

Le déni est un mécanisme de protection qui s’enclenche lorsque la vérité est trop difficile à accepter et ravive une blessure encore à vif. On se contente alors du peu qui nous rattache, à quelqu'un ou à une situation, en l'enjolivant et en s'enfermant dans une attente éperdue.


On ne fait pas exprès de se (soi-)nier, c’est un réflexe inconscient qui exprime une grande détresse émotionnelle.

En prendre conscience peut être douloureux parce qu'une illusion s'effondre et que tout ce sur quoi on se "reposait" n'était qu'une chimère (facteur indéniable : aucune construction à l'horizon).

S'il est difficile d'admettre qu'on s'est "trompé", c'est aussi cette acceptation qui ouvre la porte de notre vérité : que se cache-t-il derrière ces feux de détresse ?


Si je vous en parle, c'est que je l’ai vécu dans ma chair.

J’ai été cette « dominante Yin » qui s’est ignorée (et prise pour un Yang 😂 c’est dire si le déni nous tient au corps) et qui s’est prise aux filets de ses propres blessures.

En effet, on peut être connecté au monde spirituel et être à côté de la plaque, l'un n'exclut pas l'autre.

De mon observation et expérience, l'hypersensibilité (plexus solaire surchargé) sait entretenir les illusions les plus folles (3è oeil suractif).

Ainsi, je partage ici la vision d'un « runner réveillé ».


Suis-je Yin ou Yang ?


Vous êtes, je suis, et nous sommes, les deux !


Pour simplifier : le principe féminin (Yin) est associé à l’énergie cosmique (Ciel), et le principe masculin (Yang) est associé à l’énergie tellurique (Terre). Ces deux forces sont opposées et complémentaires.


Divisées, elles sont déséquilibrées : en ce sens, le Yin est alors soumis à la passivité, il n'ose pas avancer, se sent bloqué par un tas de pensées contradictoires, quand le Yang s’oublie dans la sur-activité pour éviter de faire face à son intériorité, à ses émotions.

Unies, ces forces Yin et Yang matérialisent le Divin sur Terre : elles créent. Ainsi, c'est lorsque nous oeuvrons à notre équilibre intérieur que nous créons l'harmonie en et hors de nous : le fameux alignement !


À l'image de ces forces qui nous animent tous, les Flammes Jumelles sont en quelque sorte leur personnification.

Lorsque les Flammes Jumelles sont en "séparation", cela n'implique pas nécessairement une rupture amoureuse, mais bien une division, un déséquilibre énergétique. Le duo fonctionne alors sur l'ego blessé jusqu'à ce que le travail à deux opère et les mène à l'union qui n'est autre que cet équilibre créé en soi et à deux.



S'éveiller au Nous en s'éveillant au Je


Les Flammes Jumelles sont éveillées et connectées, chacune à sa manière et selon sa sensibilité (j'y reviendrai). Selon ma compréhension actuelle, nous sommes connectés à notre FJ bien avant la rencontre. On la "sent arriver", on se sait pas, on ne sait rien, mais on RESSENT.


L'éveil est omniprésent, AVANT et APRÈS la rencontre, des deux côtés, mais pas de la même façon.


Lorsque la rencontre advient, C'EST. Les synchronicités opèrent et connectent l'intérieur et l'extérieur, comme l'invisible et le visible.

Le coup de foudre, l'emportement, ont souvent plus à voir avec... autre chose.


Lorsqu'on est dans l'émotion, tout devient un prétexte à valider notre état : on voit des signes et des corrélations partout, à l'extérieur (plaques d'immatriculations, prénoms, dates, etc...).


C'est ce qui s'appelle le phénomène réticulé-activateur : notre cerveau focalise et trie l'information pour ne garder que celle qui nous intéresse et qui vient valider nos croyances (pour se rassurer). On est dans l'auto-suggestion et la plupart du temps, rien ne vérifie concrètement ces impressions, même si on peut s'en convaincre très fort.


On peut y voir un signe et on a bien RAISON : notre COEUR essaie d'attirer notre attention sur un manque que l'on tente vainement de combler à l'extérieur.


Le ressenti, lui, est manifeste et indépendant de notre volonté : AVANT, à l'intérieur, il nous apparaît comme insensé, et puis APRÈS et sans prévenir, il vient percuter le réel. Le fait atteste.


Voilà en tout cas quelle en est ma compréhension actuelle. Cela n'en fait bien évidemment pas une vérité souveraine.

Le "Je" de miroirs


Il y a cette idée que notre Autre nous fait (re)vivre nos blessures mais avec le recul, je peux dire que c'est beaucoup plus subtil que ça.


En effet, le vrai trouble se trouve en le fait que notre Autre VOIT nos blessures : il lit en nous comme dans un livre !

Il perce les mystères de notre "faux-self" et de notre psychologie, identifie la faille MAIS ne l'utilise pas contre nous.

À la différence, par exemple, d'une autre âme aussi blessée que la nôtre et qui viendrait "appuyer là où ça fait mal" par son comportement destructeur (non respect, égoïsme, indifférence, flatteries, silence radio, ambivalence, etc)... exactement le même comportement auto-saboteur que le nôtre, en miroir et qui s'articule par un savant phénomène d'attraction.


James Redfield, dans son très célèbre "La Prophétie des Andes" (lire l'article), illustre très bien cette notion en décrivant les différents mécanismes de domination et leurs jeux de pouvoir. En ce sens, une relation est un contrat tacite entre deux énergies qui se répondent.

"Chacun s'active pour obtenir de l'énergie soit de manière agressive, en obligeant les autres à s'intéresser à lui, soit de manière passive en jouant sur la sympathie ou la curiosité des autres pour attirer leur attention." — la Prophétie des Andes, James Redfield.

Aujourd'hui, je considère que ce ne sont pas les personnes qui sont toxiques (le Diable pour vous sera un Agneau pour un autre), mais les relations où les blessures hurlent et se déchainent.


Celui/celle qui reflète votre blessure est un miroir qui fait apparaître ce que vous refusez d'accepter en vous-même.

Vous vibrez votre blessure aussi fort qu’il/elle vibre la sienne. Il y a résonance et non complémentarité.

Quand vous attendez éperdument (dans éperdument il y a « perdu ») que celui/celle que vous considérez comme votre Autre ouvre enfin les yeux, se décide, sorte de son interminable silence, demandez-vous QUI refuse vraiment de voir et/ou d'agir ?


Il y a fort à parier que votre âme essaie d'attirer votre attention vers votre plus grande libération🦋



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